Archives par étiquette : Dante

E.T. N°396-397 : 07-08 et 09-10 1966

Les revues

Le symbolisme d’Avril 1966 (suite)

       Vient ensuite un autre article maçonnique par M. Jean Clerbois, intitulé : … Passé à l’Orient Éternel. L’auteur donne la formule utilisée actuellement pour la « déploration » qui fait partie de la batterie de deuil. On peut se demander à ce propos si l’expression « mais espérons », qui termine cette déploration est réellement ancienne, et si la formule primitive ne se limitait pas aux trois « gémissements » qui rappellent le « hurlement sur la tombe » du Compagnonnage. Continuer la lecture

E.T. N° 394 mars-avril 1966

Les Revues

Le Symbolisme (numéro de janvier-mars 1966) reproduit une allocution de M. Jean Lechantre, prononcée lors d’une « tenue funèbre » à la mémoire des maçons « passés à l’Orient Eternel ». Bien que trop influencée par les idées de certains « penseurs » modernes très profanes (que l’auteur appelle parfois curieusement des « Maçons sans tablier »), cette allocution aborde plusieurs points intéressants, mais qui malheureusement ne sont le plus souvent qu’effleurés. Par exemple, le fait qu’une batterie de deuil doit être immédiatement « couverte »par une batterie d’allégresse illustre une vérité métaphysique importante. Quant à l’expression même d’ « Orient Eternel », pour la comprendre il convient de se souvenir que, dans le langage maçonnique, « un Orient » signifie « une ville ». L’Orient Eternel est donc la Ville Eternelle, et nous pensons que cela ne peut désigner que le Centre spirituel appelé dans diverses traditions la « Ville Solaire » ; et il est à noter à ce propos que la cité d’Héliopolis jouait un grand rôle dans la « géographie mystique » propre à l’ancienne maçonnerie, et dont les derniers vestiges n’ont pas dépassé le début du XIXème siècle. Pour la Maçonnerie de langue anglaise, l’expression qui correspond à l’ « Orient Eternel » est « la Grande Loge d’En-Haut » (The Grand Lodge Above), formellement assimilée au symbole biblique de « la demeure qui n’a pas été construite par la main des hommes, et qui brille éternellement dans les cieux ». L’allocution de Monsieur Lechantre nous a permis de vérifier un fait que nous trouvons quelque peu surprenant. Dans tous les textes du même genre que nous avons lus ou entendus (que ces textes émanent d’ailleurs de Maçons à tendance rationalistes, comme nous pensons que c’est ici le cas, ou de Maçons qui se veulent d’esprit « traditionaliste »), il est un point constamment passé sous silence : c’est que le « destin » posthume d’un initié est différent de celui d’un profane. Et nous craignons qu’une telle « carence » ne soit la marque d’une grave méconnaissance du caractère fondamental de la Maçonnerie. Les initiés aux mystères de l’antiquité – dont les maçons aimaient jadis à se proclamer les successeurs –, même quand ces mystères furent arrivés au dernier degré de leur décadence, n’oublièrent jamais ce qu’ils considéraient comme un privilège aussi précieux que « redoutable ». Et ils n’auraient certes jamais conçu l’idée qu’on pût se faire initier pour une autre raison que celle-là… Continuer la lecture

Note introductive 1

Avertissement

 

2008 : La Lettera G / La Lettre G, N° 8

Denys ROMAN : « Pythagorisme et Maçonnerie »

Les réflexions de Denys Roman que nous présentons aujourd’hui constituent le chapitre premier de son ouvrage René Guénon et les Destins de la Franc-Maçonnerie publié aux Editions de l’Œuvre en 1982 et repris par les Editions Traditionnelles à Paris en 1995. Ce texte fut primitivement publié par la revue “Etudes Traditionnelles” en 1950.
L’auteur s’est inspiré du contenu de certains chapitres de l’ouvrage d’Arturo Reghini Les Nombres Sacrés dans la Tradition Pythagoricienne Maçonnique dans sa version originale, et en a élargi le propos, notamment dans le rapprochement établi entre la présence de symboles communs aux traditions pythagoricienne et maçonnique, et, par conséquent, certains aspects significatifs de leur perspective. Continuer la lecture

E. T. nº 296, décembre 1951, pp. 388-398

Le Symbolisme de janvier 1950

– Le nº de janvier 1950 du Symbolisme débute par un article de « La Lettre G » sur l’ouvrage posthume d’Albert Lantoine : Finis Latomorum. « La Lettre G » approuve les critiques qu’Albert Lantoine a portées contre ce qu’il considérait comme les tares de la Maçonnerie latine de son temps : c’est-à-dire le prosélytisme en matière de recrutement et les préoccupations politiques de trop d’ateliers ; « La Lettre G », par contre, regrette justement l’incompréhension de Lantoine pour tout ce qui touche au symbolisme et au ritualisme de l’Ordre. Continuer la lecture