Le dernier numéro de la revue Vers La Tradition (N° 147 mars-avril-mai 2017) qui commence par un article très intéressant de M. Léon Lieudat intitulé : “L’art royal selon Le Politique de Platon” se termine par un article de M. PERROTTO-ANDRE sur lequel nous souhaitons attirer l’attention compte tenu de son importance.
On connaît l’attachement de M. PERROTTO-ANDRE pour la Chevalerie et notamment pour la Chevalerie chrétienne dite de tradition. C’est-à-dire traditionnelle.
Et comme le dit très justement l’auteur, on ne voit pas très bien ce que pourrait être une Chevalerie autre que celle-ci.
Mises à part quelques digressions d’esprit traditionnel toujours utiles, M. PERROTTO-ANDRE fait un bilan très sévère de la situation maçonnique obédientielle actuelle.
Nous le suivons dans cette situation que René Guénon avait déjà dénoncée en son temps.
Le bilan que fait M. PERROTTO-ANDRE est d’une très grande sévérité et nous pensons qu’il faut un certain courage pour l’écrire aujourd’hui.
Oui, l’individualisme occidental a fait bien des ravages dans le milieu obédientiel et cela depuis bien des années.
Si la démarche initiatique n’est plus appliquée – et l’on peut considérer qu’elle n’est plus applicable en loge obédientielle- il revient aux Maçons lucides de faire le point comme le suggère M. PERROTTO-ANDRE et de se défaire des liens administratifs.
Mais cela n’est pas suffisant.
Certes quand M. PERROTTO-ANDRE suggère de se référer aux textes de René Guénon sur la liberté, il va droit au but au sein de la démarche chevaleresque. Ce faisant, il donne une clef qui suppose un engagement total de l’être : chose qui n’est pas très aisée aux Occidentaux.
Cette situation ne saurait durer et bientôt les comptes seront à rendre.
Nous sommes les ouvriers de la 11ème heure. Ceci est un privilège qui participe de la Miséricorde du Très- Haut : privilège qui nous est accordé pour peu de temps.
A. B.